protozoèmes

Quelque chose existe si ce n’est pas moi c’est quelque chose qui passe à travers moi. Moi n’existe pas, n’existe qu’à travers une illusion d’existence. Quelque chose de moi existe et puis dans une langue tordue : rien n’existe. Tout est preuve que rien ne tient. Rien ne retient une preuve que quelque chose en moi existe de façon à ce que je dise moi. Moi plastique. Moi élastique. Moi en creux. Moi dit le nom et le prénom et dit sa date de naissance et apprend ces repères, ces pistes de langues creuses, autres, apprises.

Dans une ville à la neige. La roseraie l’odorant. L’immense à flanc de colline où palmiers et plantes et nénuphars géants et son chemin de démence et de maladie. Quand on a des problèmes, qu’on se bat. Il est temps de demander de l’aide. C’est la raison pour résoudre tout ça au nom d’un état de conscience comme un état de transe pour aller mieux. Les plantes ont une mémoire située à l’ombre sur le flanc d’une colline ou au central de la ville. Dans cet état, le travail de guérison se fait. La vie est un mystère à votre service. Une forte progression.

Une chaleur comme une chaleur qui du bien après. Comme qui dirait faire une chaleur pour du bien. Sans pensées derrière. Pour de vrai. Pour du bien comme le bien d’une chaleur. Simplement. Poser les mains, poser son sac. Ne pas faire des ronds de jambes. Mais il faut dire, toujours et le silence s’éloigne. On peut tenter la chaleur. Le mot qui dévoile la chaleur. Poser des ronds de jambes. Comme pour de vrai.

C’est dehors que ça a eu lieu. En dehors aussi un peu. Sans doute je ne sais pas. Presque un rien, une lézarde, l’œil de la montée, un cri qui. C’est dehors où l’on ne sait pas, pressé de corps, sans doute. Un peu. La montée du cri dehors. Sans doute. Ça dehors. Presque un rien.

Un vent frais. Frais dans la paysage. Un paysage qui défile avec des personnages dedans qui s’éclairent et peut-être même brillent de l’intérieur, par une porte, par une passe, par un trou le vent passe, re-passe le frais sur le visage d’un paysage là. Tu as vu ça ? Des gens dans un paysage. La simple chose avec du vent frais dans le paysage.

Un mot dépouillé me fait voyager sur la langue d’un mot sans source, sans sens et peut-être seulement une forme qui me montre comme une première fois, comme un enfant d’avant la parole. Le buisson plein le soleil lavé l’humide reste sur les lèvres. Un mot invisible et sûr que ça est magique, un rien magique, une chique, un mot dépouillé craché qui fait voyager. Son ossature. Un reste de forme. Un ça.